30 mai 2007

C'est où l'open-bar, ce soir ?

(pic by myself)

Les paillettes commencent à se décoller de ta peau, et le temps vire au gris. Oui, Cannes, c'est fini, tu es déjà de retour à Paris. Comme la moitié de la capitale, tu as le coeur en berne et de grosses cernes. La folie cannoise, une sorte de marathon pour le corps qui enchaîne soirées, projections, rendez-vous et "t'as vu qui aujourd'hui?", "quel film va gagner à ton avis ?" et les yeux qui brille quand l'hôtesse te place, pour la projection de Zodiac à deux rangs de Chloé Sevigny....

aaaah nostalgie


Tu arrives le 13 mai et tu constates amèrement que la Croisette, sans les stars, c'est moche et ça pue la pauvreté. Le tapis n'est pas encore en place, une poubelle orne ses marches. Tu vas te coucher, en te disant que ca ira mieux demain.


Le premier défi à Cannes, c'est trouver une accred' ; une sorte de sésame qui t'ouvre toutes les portes (même celles des bars). Le badge que tu as autour de cou veut dire une chose : tu es de la party. Tu possèdes tout de suite l'aura du type branché avec ton tour de cou spécial festival de cannes, et tu sens le regard envieux des badauds sur toi, tu les vois prets à bondir et t'arracher ton pass, et partir en courant, alors tu le caches, évite de l'exhiber fièrement comme tu aimerais pourtant le faire. Bref.

Mercredi : coup d'envoi. Tapis rouge à sa place, poubelles dégagées. Les gardes sécurités envahissent l'endroit "ah ce n'est plus ce que c'était, le Festival, c'est plus qu'une grosse machine inhumaine où personne ne connait plus personne".

Ca y est, Cannes est en effervescence. Elle reçoit massivement sa dose de people, de badauds, de festivaliers. Et ça y est, tu l'entends déjà dans les couloirs, ce ruminement incessant, ce questionnement cyclique, dont personne ne se lasse, car tout le monde sait bien que tout le monde est là pour ça...

"Et sinon, toi, t'en a des invits ?"


Le mot est lâché. La course peut commencer. A Cannes, tu lèches le cul de ton entourage aussi goulument qu'un Mister Freeze en plein été pour une seule et unique raison : OBTENIR DES INVITATIONS, ces grands cartons enluminés pour lesquels tu tueurai facilement père et mère.

Disponibles sous différents formats, à utilité diverse, l'invitation est une denrée ultra rare et donc au combien chic sur la Croisette. C'est l'accessoire ultime pour être snob.



Alors tu commences ta journée, avec un objectif précis, la projection de Tehilim ou la conférence de presse de Zodiac, l'open-bar de la soirée Control ou l'after party Go Go Tales. En fonction, tu choisis et tu y vas à fond. Assimiler les codes, copiner, dans le but avoué de poser l'ultime question : "t'aurais pas une invit' pour la soirée Lagerfeld ?"


Chaque jour est incertain et chaque nuit est plus folle que la précedente. Plus les jours passent, plus les invits pleuvent. Tu te retrouves dans des endroits dont la réalité même t'échappe, comme l'ICE KLUB en plein milieu du Vip Room, où tu fais du patin à glace complètement bourré, en essayant de ne pas te couper un doigt pendant que tu enlèves ces patins que tu n'es pas vraiment sûr d'avoir aux pieds.

Aujourd'hui, tes efforts et tes atouts 95b ne servent à rien face à cet attaché de presse hétérophobe et pléonasmique, alors tu vas payer ton verre de coca 20euros au VipRoom, quand les VIP n'y sont pas. A Cannes, on ne sort pas pour danser mais pour bander. Les filles ont les jupes courtes, et les yeux sont partout. On scrute le VIP, et on crie d'apercevoir Fransceca (mais si, la pseudo corse star academicienne reconvertie sur une chaîne TNT). La musique se consomme bien au delà de sa date limite de péremption. Ca martin solveig, ça bob sinclar, ça ghetto blaster. Ca brille aussi, beaucoup. Tout cet étalage pue le cache misère, de bétise et de solitude. Derrière la porte de la back room, il y a ce patron du Cac40 qui se fait sucer par une hotesse... Du luxe peut-être ? De la vulgarité surtout.


Mais quand la chance te sourit, tu changes de niveau. Un carton dans la main, tu nargues l'armoire à l'entrée. Mondanité, alcoolisme et petits fours. Dans ta première soirée officielle, tu côtoie Fanny Ardant sans son Vincent, Fabrice Lucchini, Gilles Jacob et surtout beaucoup de champagne. Tu te sens bien dans ton rôle de parfait imposteur, apprenti gatecrasher, au milieu des autres piques assiettes.


Le matin, tu te promènes sur la Croisette qui suffoque comme la place gaveau un jour d'élection. Tu colles tes Wayfarers (l'accessoire indispensable sur les marches, CF Jude Law ou Joakim Phoenix) sur ton nez et tu te retrouves au 3.14 à écouter Fred Viktor sonner un air de SNCF au soleil, et tu t'allonges sur des coussins disco à même le sable pour écouter la belle Soko, faire du xilophone en te disant "putain qu'est ce qu'on est bien". La dolce vita de ceux qui en sont.

Une faune particulière envahit la ville : les photographes et leur appareil focal en érection, qui bande selon les allées et venues des jambes sur le tapis rouge. Aux capacités pulmonaires impressionnantes "brad brad brad brad braaad angelina angelina brad brad", ils éructent sans cesse à l'affut du moindre VIP, du cliché parfait. Et toujours, à côté de toi, la plèbe qui mendie déjà des places, des invits, des tickets, n'importe quoi qui, une minute, lui ferait croire qu'elle aussi, en est.

(Omar en mode BreackDance)

Une semaine déjà que tu es là, tu croirais que ça fait un mois. Le rythme cannois est intense. Des projections le matin, qui ne sont que des moments de flottements, des petites bulles où tu te sens bien, loin du brouaha et des tumultes du dehors. Et dès la sortie, tu replonges rapidement. Tu ne peux t'en empêcher. Comme ils le disent tous : c'est Cannes ! Tu n'as d'autre choix que d'en profiter. Alors tu sors, encore et encore. D'open-bar en incruste. Tu es partout, de la soirée Orange à la plage du Noga (open bar champagne et vodka) à la soirée Lagarfeld au Vip Room (open bar Dom Perignom millésime 99), tu vois des choses de plus en plus folles. Tu parles à Mischa Barton, qui est aussi gentille en vrai que dans The OC, que tu ferais très vite d'elle ta meilleure amie si elle était pas célèbre et américaine. Tu fais du Breack Dance avec Omar au Jimmy's pendant que Fred se fait draguer par une énième greluche, qui ne sait pas qu'elle est la même que celle qui la précède. Tu rencontres ce mec, tu sais qu'il est connu sans savoir qui il est, alors il se vexe, mais tu t'en fous, à Cannes, ce ne sont pas les wannabee qui manquent. Tu aperçois Karl et Claudia, Liz Hurley et Valentino, tu te croirai dans un ring couture où s'affrontent les égeries.

(hein qu'elle est super jolie)

Tu croises Asia Argento, qui embrasse toutes les bouches qu'elle aime (des lèvres magnifiques de Fu'ad Ait Aattou au moche photographe Voici). Tu discutes avec Clothilde Coureau qui t'annonce qu'elle est enceinte. Ton oreille apprend que Catherine Deneuve est une vrai garce sans que ça t'étonne vraiment.

Et soudain, tu n'en peux plus. L'alcool gratuit te noie sous ses bulles, tu ferais presque une overdose de gratuit. Un rythme effreiné, des orgies, des paillettes et du VIP.

Stop.


Dans la salles des Lumières, à coté de Lou, Lola et Jane, tu te rappelles soudain que tout ce beau monde est là pour une chose, la beauté du cinéma. Tu t'ébahie devant la générosité de Paranoid Park et sa bande son merveilleuse, tu souris devant les chansonnettes de l'Amour et tu pleures avec Jeon Do-Yeon dans Secret Sunshine. D'émotions en pulsions, à la remise de la Palme d'Or, tu te dis que putain, c'est beau, le Cinéma.

Pour plus de people : clique ici.

26 mai 2007

En toute objectivité

Les Teenagers sont beaux, les Teenagers assurent, les Teenagers sont mes copains, alors soyez choux, achetez leur premier EP ici. Et si c'est pas pour leur musique, procurez vous le pour son artwork si, euh, particulier!
Pour leur premier VRAI concert en France (le paris paris c'était pour de rire) les Teenagers joueront au Cabaret Sauvage
le 12 juillet. A marquer d'une dans vos agendas !
Dernier point de ce message à caractère informatif, ce soir, on passe des disques avec Violaine, Leatherette, Sexee et Marianne Elise de Klanguage, dès 23h dans un petit club près de Beaubourg : le bien nommé "le soir". Comme quoi, y'a des gens inspirés quand il s'agit de trouver un nom pour leur établissement... Ramenez donc vos p'tites fraises !

25 mai 2007

S'allonger pieds nus dans l'herbe

Pas de hyperies ni de paris paris dans le post d'aujourd'hui. L'heure est grave, je suis encore tombée amoureuse. J’avais promis pourtant qu’on ne m’y reprendrait plus. Mais que voulez vous, il a l’air si romantique... De sa voix douce il parle de papillons et de plein de petits trucs qui font que la vie est si jolie... Difficile de lui résister.

« Il » c’est un groupe. Ah oui, tout de suite, vous pensiez que je parlais d’un garçon ? Et bien non.
Les chansons de
(Please) Don’t Blame Mexico font partie de ces petites choses, si rares mais si précieuses, qui vous donnent envie de vous lever le matin, d’ouvrir vos fenêtres pour faire profiter vos voisins de ces mélodies gorgées de soleil. De la vraie grande pop, élégante et pleine de magie, entre mélancolie et joie de vivre, qui fait pétiller le cœur comme quand on est amoureux… Ceux qui apprécient The Shins, Kings of Convenience et autres Beach Boys comprendront de quoi je veux parler. Pour les autres? Et bien tant pis.
It’s summer already mes amis !

24 mai 2007

Elle est partie faire pipi on t'a dit.

pic by The Face Hunter

Les Klaxons en live à la Cigalle un mercredi? Bien. Metronomy en première partie? Je signe. Et même si je suis un peu fatiguée, même si je me sens toute petite en ballerines dorées, même si j'ai fait les longueurs de piscines suffisantes pour m'interdir une bière (trois?) le soir même, je suis quand même assez excitée lorsque je rejoins le mini-gang nycta sur place.

Le début du live de Metronomy est chouette, même si l'homo en tee-shirt moulant juste devant moi est un peu trop grand. Les lumières jolies, le son pas trop fort pour une fois, et tout cela sonne juste. Définitivement, Metronomy m'inspire des couleurs ethniques, tribales. Allez savoir pourquoi, un peu comme Architecture in Helsinki peut le faire parfois (et d'autant plus avec le très bon clip de Heart in Race). Imagine un peu si Gus Van Sant filmait un docu sur les Papous, voilà.

Les nouvelles lois anti-tabac me font rater la deuxième partie mais on me chuchotte que la pression redescend, que le son est plus mou, bref, que je n'ai rien loupé.

Les Klaxons tournent peut être un peu trop en ce moment mais je les trouve légèrement moins bons qu'ils ne l'avaient été au Trabendo. A moins que ce ne soit la salle (rappelons que Justice feront leur premier live Français le 7 juin dans cette même Cigalle, que je préfère pour les concert de Jazz). A moins que ce ne soit mon taux d'alcoolémie qui est nettement plus bas. A moins que ce ne soient les regards anxieux et répétés de notre voisin de devant. A moins que. Rassurez-vous j'ai quand même aimé, j'ai quand même sautillé, j'ai quand même reçu un peu d'alcool sur ma nouvelle robe, indicateur indéniable de bonne soirée.

Ce matin dans mon Ipod, j'aime la Dance improbable de Rihanna (piquée chez Fluokids).


Et un remix de Breakbot, je l'aime bien lui.

18 mai 2007

Cashmere blanc ou lycra fluo?


pic by RO AGAIN

Lorsque la scène electro parisienne se sépare en plusieurs catégories, on vous parlera certainement d'Institubes VS EdBanger, de la minimale contre la tech, et blablabla et blablabla.

Moi je vais juste vous parler de fringues. Plutôt Colette ou Lazy Dog, plutôt sobriété Franco-Jap sauce Kitsune (cashmere hors de prix, jean brut bien coupé, mocassins Pierre hardy?) ou plutôt new rave streetwear, couleurs extravagantes, baskets, casquettes et autres tee-shirts Sixpack. Si l'un est tout de même au-dessus de mes moyens, l'autre se veut plus masculin naturellement. Je n'ai toujours pas fait mon choix, et j'aime autant les soirées rockeuses-modasses de Gildas & Masaya (KITSUNE) que les ambiances orgiesques "ghetto" des soirées CLARK.

A l'heure ou certaines se revendiquent désormais "pop", d'autres s'essayent à des sons rocks plus graveleux, presque hip-hopant.

Aujourd'hui 2 clips, 2 écoles.

Les Matins de Paris de Tekilatex. BON. On a Lio. On a du fluo (qui aurait cru le contraire) on a du bon visuel parisien (qu'on sait cher à toute la bande de TTC, et donc également à TEKI)...
Au-delà de ça le clip n'est pas désagréable, mais rien de bien surprenant. Teki s'achète même des baskets. Chouette. Gageons que le clip risque fort de plaire outre-atlantique (je parle du quebec hein), que Lio ré-excitera pas mal de garçons, et qu'on restera OK pour attendre la sortie de l'album. Les Matins de Paris me plait toujours.




De l'autre côté nous avons "That Boy That Girl" de HADOUKEN, mis en avant quant à lui pour la sortie de la 4ème compile KITSUNE MAISON...seulement quelques mois après la 3, que j'avais pour ma part apprécié. Un tournant que beaucoup qualifient de "difficile" pour nos amis Stars du Japon. La compile sort-elle trop tôt? Aurait-on pu attendre un peu plus, avec pour le coup, plus de surprises, plus de nouveautés, plus de découvertes? J'ai toujours reconnu le talent du label et son élégance, cette capacité à déceler l'Artiste ou le Tube. Mais pour cette 4ème édition, je dois avouer une certaine déception...Beaucoup de titres sont déjà connus, pas vraiment de cohérence, pas vraiment de joie. KITSUNE TRISTOUNET. (dieu que je suis fière de ce jeu de mot). Je vous épargne le débat du "Kitsune se fait doubler par les mp3 blogs", nous sommes tous au courant, et cela ne parvient certainement pas à me chagrinner. Le clip de HADOUKEN reste quand même audacieux, le titre LEGEREMENT ghettoifié (mais attention, surtout pas trop).




Je continuerai à porter du cashmere et parfois, oserai même un tee-shirt fluo.

16 mai 2007

Sèche tes larmes de catin

pic by RO
Je ne pleure jamais bien longtemps, sauf quand le temps s'y prête. Ca tombe bien, il pleut. Le débat sur "poster ou pas" l'album de Justice me fatigue un peu, mais m'a laissé le temps d'écouter tout ça plus longuement. Finalement, cohérent. Intelligent. DVNO a le potentiel d'un tube et passe n°3 de mes écoutes Itunes ('momma's boy' et 'la monogamie' sont toujours en tête). Mais je ne posterai pas et on en reparlera en Juin, normalement.

Dans la veine de SIIK dont j'avais déjà parlé ici, le New Yorkais COUSIN COLE me plait. On reste dans le remix intelligent, mou à souhait, le remix du matin pour un son chaud et moite. Le soleil entre dans la chambre plus vite que prévu. Ca tombe bien encore, ça.

Je fais partie de ce pourcentage infime de la population française qui est allergique à Charlotte Gainsbourg. C'est honteux mais sa voix, son côté "je suis une fille fragile, me touche pas ou je pleure" me donne des petits boutons et je suis incapable de l'apprécier, actrice ou chanteuse, bien entourée ou bien née.


Charlotte Gainsbourg n'a qu'une seule chance aujourd'hui, elle est remixée par Cousin Cole. Ce sera ma chanson du jour.


Je reposte Momma's boy de Chromeo pour les innocents qui l'auraient loupé ici.


Et je vous embrasse.




15 mai 2007

chiqué chiqué, c'est du faux, pas du vrai


"hype, hype, hype, pas hourra"...Llor, soeur Llor, je suis fatiguée : la musique sonne fausse, creuse, empruntée, certains sourires manquent de sincérité, certaines poses sont trop bien étudiées et les lumières m'aveuglent. Il faudrait oublier 5 minutes le second degré (l'ennemi absolu de cette dernière), le cynisme parfois écœurant des pseudos-faiseurs de mode, râcler le vernis, mater sous les couches.

Tenir la tête hors de l'eau.

Quand je passe des disques dans un endroit pas toc (malgré une déco en plastoc) et que les gens dansent des slows, des rocks, ont l'air heureux, sourient, reprennent les refrains, et restent jusqu'à la fin, j'ai comme un pincement au cœur : il y a des gens qui aiment les chansons, pas les paillettes, pas le flirt, pas le retour du rock, mais les chansons, quelque soit leur époque ou leur connotation. On l'avait presque oublié...

Du coup, quand une jeune fille vient expliquer à ma binôme de "pseudo-dj set" que son mec l'a quitté, et que c'est la première fois depuis qu'elle passe une bonne soirée, et que c'est grâce à la sélection, on arrête illico se la jouer blasée. On aime ça.

Bien sûr, je veux la fraîcheur virginale, les pic-nics en campagne, les amis de toujours, le recueillement dans une Eglise. Mais bien sûr, aussi, que j'aime les poses empruntées, les cocktails aux noms colorés et les jolies fashion-victimes. Sinon, qu'est-ce que je foutrais là, dans cet état, à 3 du mat? Même si je le sais bien-et toi aussi- que tout ça, au fond, c'est pas moi. Chiqué Chiqué...

14 mai 2007

Tu connais ce chanson?



C'est aussi ça, la vraie vie. Je tombe pendant ce déjeuner "rouleaux de printemps-web", sur un (une?) artiste à priori inconnu, remixant Poney-Poney et Bonde do Role avec une certaine élégance. Deux titres apparemment persos également, un mélange de CSS et de je ne sais quoi.....mais ça sonne plutôt français. Etrange.

J'appelle deux-trois personnes pour finir par m'entendre dire "ahahaha, tu sauras bientôt qui sait...trop tôt pour te le dire". "merci les copains". Le mystère s'épaissit donc autour de BITCHEE BITCHEE YAYAYA (déjà surnommé BBYYY par moi-même)... ou comment Llor se laisse avoir TRES facilement au jeu du Buzz.


En attendant, voici de quoi vous faire une idée:


J'AIME PAS ATTENDRE.

12 mai 2007

Tu connais Pedro Winter?


pic by RO

Lorsquue Ed Banger se déplace à Bordeaux, c'est un peu la belle endormie qui se soulève. Une vague de jeunes gens sympathiques, beaux, mais surtout terriblement déchaînés, déferle d'un seul coup, au 4 sans, vers 23h. Mais où se cachent-ils donc le reste du temps dans cette ville où les tee-shirts G-STAR sont encore autorisés?


Les bras se soulèvent et on dessine des croix avec ses doigts. La salle vue d'en haut, n'a jamais autant transpiré, hurlé, sauté. Le set de Mr Flash n'est qu'un petit avertissement de ce qui se passera après, avec Sebastian, puis Justice.

Il est vrai que nous avons tous fait une bonne quinzaine de soirées Edbanger, que moi-même parfois, suis légèrement blasée de l'entertainment servi et reservi sous fonds de Waters of Nazareth et Signatune. Mais avouons-le, ce Samedi 5 mai à Bordeaux était grand, beau. Un samedi soir heureux.

Sebastian est peut être celui dont j'attends le plus et son set, une fois de plus, m'a impressionnée. Ce mec m'inspire et j'attends, j'attends un album qui viendra, j'en suis sûre, donner une dimension nouvelle au label chéri.
Mais ce que vous ne savez peut être pas, c'est que Sebastian est aussi acteur à ses heures (parfois même almost pornstar, mais nous en parlerons plus tard). Sebatian sera donc (avec son pote Kavinsky) à l'affiche tu très attendu STEAK, co-réalisé par Mr Oizo et Eric & Ramzy.

Inutile de dire que l'affiche est improbable, que je suis impatiente, que cette rencontre du monde de Jean Roch et de celui de Pedro Winter m'intrigue, m'interpèle... Bref, réservez votre place de cinoche pour le 20 JUIN.
C.H.I.V.E.R.S

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??

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CHUCK CHIVERS

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C.H.I.V.E.R.S..

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PS: Justice seront au Paris-Paris pour le lancement de "Myspace NUIT" (comme c'est charmant...) ce lundi 14 mai. J'y serai et toi?

11 mai 2007

Rends moi la Manette

pic by 10

Un courant d'amour souffle sur notre blog, qui devient tout doux, tout mou. C'est peut-être les rayons de soleil qui nous chatouillent les joues ou juste la pub Kenzo - Amour qui nous transporte, nous transcende vers cette petite maison en bois avec notre chéri dans la forêt, on y passerait toute la vie et, oui, on y serait bien. Les CocoRosie sont la petite voix qui rend cette pub si magnifique, avec leur titre Good Friday.

CocoRosie - Good Friday

Les CocoRosies, en plus d'être belles, font des clips magiques. Un univers féerique qu'elles composent avec des jouets et la voix de Rosie, si particulière, qu'on croirait entendre Josephine Baker.



Y'a d'autres gens qui font de la musique avec des jouets. Mais là, tu sens bien que les mecs sont restés bloqués sur l'époque Nintendo, Game Boy, "ouais moi je préfère Chun-Li, elle est plus forte que Zangief", et tu te demandes quand s'arrête la ringtone et où démarre le track. Mais comme Sega, c'est plus fort que toi, tu cliques là :

Cobole Pongide - Technicolor (myspace)

Quoi de mieux pour se ressaisir de toutes ces conneries, qu'un peu de folie. C'est déjà le week end, faudrait pas se laisser aller. Tu écoutes Kap Bambino, t'as les neuronnes qui font des bonds, et là, t'es déjà ready to go.

10 mai 2007

Calins ne sera jamais un mot d'adulte et puis c'est tout.


pic by RO
Aujourd'hui ma vie est un peu chiante comme tout. Je dois faire des trucs d'adultes, remplir des papiers, être présente et "en forme". Sauf que je ne le suis pas. Mais alors pas du tout. Je n'ai presque pas la force, d'ailleurs, de créer ce slogan dont j'avais l'idée, ce slogan qui, par un habile jeu de langage dont je vous laisse imaginer tout le génie, devait aboutir à l'idée que...MALAJUBE c'est bien.

Alors je dous dirais juste que, encore dans la série "je suis québecois et je suis génial" MALAJUBE c'est beau, et c'est bien, voilà. L'album TROMPE L'OEIL est une petite merveille, il est sorti Lundi donc tu peux l'acheter c'est cool.

Dans Monogamie, il ya cette intensité étrange que quelques rares chansons pop parviennent à m'extirper. Une larme presque, lorsque surgit "t'es tellement belle quand tu souris"...putain, c'est juste beau.

Monogamie - Malajube

De la poésie jusqu'au fond des chaussettes on t'a dit.
Le Clip de Pâte filo et tu couines:


et MALAJUBE seront au Cabaret Sauvage vendredi soir, pour les Festival des Inrocks avec Yelle, Joakim, Interpol, et surtout moi.

Mon coeur fait Mushaboom

pic by Mike Palace


Parce qu'on a bien le droit de tomber dans un peu de romantisme de temps en temps, c'est d'un petit post romantico-gnan-gnan dont je vous gratifie. Alors, gros coup de coeur du jour, le remix de FEIST par BOYS NOIZE, découvert au détour du Fashion Boudoir. Ca flotte, ça vole, c'est l'Amour qui te chuchotte à l'oreille des mots doux, de la mièvrerie, des tartines de sucre glacé dégoulinant de bons sentiments, tout en douceur. T'as le coeur qui pleure de bonheur, et des fois, quoi qu'on en dise, ça fait du bien.

Feist - My Moon My Man (Boys Noize Remix)


Oui, je me sens comme une adolescente après son first kiss avec la langue. Je me sens jeune again.. Je suis une vrai teenageuze qui écoute de la pop en regardant des photos rose bonbon.



Allez-y, jettez moi la pierre.

9 mai 2007

Tu comprends la nuance?

pic by RO

Je pleure pour La France.
Il faut dire qu'il fait un temps un peu dégueu. Restons-en là si tu veux bien.

Un album abouti est parfois beau, parfois juste abouti. FANCY FOOTWORK de Chromeo a de grandes chances de devenir mon album préféré de mai. De la douceur venue de très loin, presque comme un générique de série TV que tu n'oublieras jamais. Je suis envahie de reminiscences style "Supertramp" et tout, dès la première écoute.
S'il y a un album à acheter d'ici cet été, oublie donc tes tentations de te procurer du Björk. FANCY FOOTWORK a l'élégance d'un album ou rien n'est en trop. Une prod délicate et douce, et MOMMA's BOY, que je te chuchotte à l'oreille le matin:


Pour les souvenirs de 2006 on se rematte IAM SOMEBODY, et on se retrouve propulsé ce soir là au BUS PALLADIUM, à l'époque moi, je pensais qu'il était possible de vendre beaucoup d'albums quand on est archi-bon et qu'on s'appelle Dj Mehdi. Mais les gens sont bêtes un peu. Ils achètent des compiles de Claude Challe. J'ai pleuré un peu, et j'ai accepté:


Et puis après avoir pleuré très fort, je souris en pensant à tous les lecteurs de Nyctalopes qui achèteront Fancy Footwork, dès le 25 juin.

4 mai 2007

Laisse tomber, c'est une Modasse


pic by the Face Hunter
Il serait difficile de ne pas parler du tout nouveau clip de THE SHOPPINGS ici. La presse branchagasse/modasse, et même parfois généraliste s'est déjà bien chargée de nous présenter depuis plusieurs mois de ce groupe typiquement Parisien et son omniprésent leader Pascal Montfort, avec tout ce que cela peut comporter d'agaçant et d'horripilant, pour beaucoup d'entre vous/nous/moi.

Et pourtant, passé le premier titre Paris-Parisiannisé en featuring avec Mathias Mimoun, l'écoute de l'album entier n'est pas désagréable, et les productions plutôt originales et variées, avec un live, disons...efficace. Allons-allons, je ne vais pas vous mentir: C'EST du branché. C'EST parisien. C'EST peut être un peu puant, sous certains aspects.

Mais finalement, THE SHOPPINGS nous parle, tyrannise en légèreté nos petites habitudes. Et puis, il faut aussi être honnête: chez les Nyctalopes, on n'est pas vraiment vraiment branchagasses, mais un peu quand même...

Enfin, et c'est certainement la meilleure raison qui me fait aujourd'hui poster ce clip, les Réalisateurs GILLES UZAN et ADRIEN AUMONT de chez Reflex, sont non seulement talentueux, mais surtout, ce sont MES copains.
C'EST DES QUOI TES CHAUSSURES c'est: 2 bombasses sur un ring, JC De Castelbajac (JCDC) en arbitre, une petite foule opaque de supporters endiablés et du Louboutin, du Dior, du Chanel et du Prada, jusqu'à en vomir.

"Un peu de coke sur le tournage, et le cliché serait parfait."

3 mai 2007

Quelqu'un a du Shit?



pic by Papa RO

"Vous n'avez pas le monopole du Handicap".

L'activité débordante des Nyctalopes en cette semaine de suspens politique haletant m'aurait presque fait oublier de vous parler des NAIVE NEW BEATERS (appelez-les "NNBS" dans les diners, c'est mieux).
Je ne les présente presque plus depuis ce WE à Bordeaux, ce fameux WE, où, parait-il, je fus légèrement trop moqueuse, cynique et puérile, et même un peu énervante, après quelques vodkas de trop... N'importe quoi, sans déc.
Je ne les présente plus c'est vrai, car mes amis en témoigneront, j'ai peut être été quelque peu lourdingue, invitant michel et maurice, le voisin et le concierge, tout le monde, à regarder leur clip tous les matins, et même, oui, MÊME, à venir les écouter aux BAINS DOUCHE! (rendez-vous compte)...

Les NNBS, 3 mecs aux pulls prodigieux, savant mélange de sonorités rock, hiphop et electro, une présence scènique fraiche et L.A.ïsée à vous en faire regretter de ne pas être né Brian. Un live agréablement propre et décalé, moi j'aime à penser que ce sont un peu nos Beastie Boys français, en plus drôle, et en 2007.

Comme les NNBS sont en plus d'être très talentueux, "super sympas", ils nous offrent leur déjà célèbre BANGBANG, remixé par notre cher YUKSEK (dont chacun sait que nous sommes toutes ici, un peu amoureuses depuis le lycée, bah voyons.)

Naive New Beaters - BANG BANG (Yuksek Remix)

Maintenant, tu te procures le Maxi Bang Bang, et t'auras le droit aussi au remix d'Ajax.

Et pour la forme, (j'en fais trop tu crois?) le clip:

<
"Viens, on se met des mini-claques".

Les nouvelles stars

Le reste on s’en fout, mais je vous offre 3 prénoms à retenir et ressortir dans les dîners (et 3 vidéos pour retenir leurs attachants visages) :

Guillaume alias My Broken Frame :
Mieux que Nick Drake …enfin, disons notre Nick Drake français, en moins mort et plus frenchy... donc bien plus accessible...tout est dit dans le très beau clip ici : (et le joli album sortira le 14 mai !)



Kate (Nash):
Moins culpabilisante que Kate Moss (plus grosse) et mieux que Lily Allen, car plus électro et habillée un peu n’importe comment...puis, elle a glissé une référence aux potes des Teenagers dans le clip tout mignon de « Caroline is a Victim » et ça, c'est grande classe!



Julien (Doré) de La Nouvelle Star.
Mieux que Christophe Willem, plus beau, moins gay, il s’est tatoué Jean D’ormesson sur un bras (l’un de ses deux groupes s’appelle d'ailleurs «The Jean d’Ormesson Disco Suicide» et a repris «Born to be alive» en version rock), puis Julien porte des barrettes et des sapes d’indie poppeux du Truskel. Julien, il fait la Nouvelle star mais il aime Nick Cave, Christophe, Neil Young, Black Keys, Herman Düne. Et moi, Julien, je l’aime !

2 mai 2007

Notes pour plus tard



A éviter :

- Tomber amoureuse d'une actrice; Un jour pendant l'avant-première de Spider-Man 3, par exemple, vous vous apercevrez que 26000 personnes sont dans votre cas, que vous n'avez donc pas beaucoup de chance de conclure, et là, vous serez juste "tristesse"

- Acheter la nouvelle tablette de Lindt chocolat blanc -abricot-nougat. Parce qu'une fois la tablette avalée en 5 minutes, votre séance d'abdo et votre café pris avec de l'aspartame ne feront aucunement disparaitre la culpabilité digne de celle de Judas.

- Ecouter la folkeuse française Constance Verluca et son hymne les 3 copains, clâmant gaiement : "vive le chocolat, l'héroïne et la vodka", on y devient vite accro et après on se repasse son premier album en boucle, ce qui vous empèche de passer l'aspirateur et de travailler vos papiers.

- Pareil pour l'épatant premier album de Good Shoes. Déjà un des tous meilleurs albums de 2007!

- Enfin, voir Control (sur nos écrans le 26 septembre, à Cannes le 17 mai), le biopic sur Ian Curtis à 11h du mat est fortement déconseillé. Pas de spoiler là, on connaît tous la fin : ce jeune de 23 ans s'est pendu parce qu'il n'arrivait pas à choisir entre sa maîtresse (ambassadrice belge-journaliste pour un fanzine-groupie) et sa femme (mémére barmaid franchement pénible). Bon d'accord, c'était aussi un peu à cause de Macclesfield la grise (le trou où Ian créchait), de son hyper sensibité et de l'épilepsie (la mélodie de "l'idiot", tout ce que Ian n'était pas).
Mais donc, quand même, note la plus importante pour plus tard, histoire de se préserver un peu : ne plus jamais tomber amoureuse.

Non mais sans déc', c'était vraiment comme sur MTV



Bon, maintenant que LE débat est terminé et que je sais toujours pour quelle candidate je vais voter, je peux faire un post express, tout comme mon voyage, sur ce beau pays qu’est la Californie. De toute façon vu le décalage horaire que je me prends dans les dents, je ne suis pas prête d’avoir sommeil… Un résumé en 5 points, comme autant de jours que j'ai passé là bas, alors :

1) j’ai mangé les meilleurs hamburgers de toute ma vie, je n’ai même mangé que ça.

2) c’est mon premier festival sans punks à chiens qui puent la kro et bourrés de Kéta. Coachella c’est un peu comme si les freaks du monde entier se donnaient la main et troquaient leurs parkas crades pour des jolis T-shirts colorés, portés avec sourire ultra bright et des tongues. Exactement les mêmes mecs que dans Dismissed. En plus d'être beaux, en tout cas une grande majorité d'entres eux, ils s’excusent quand ils vous bousculent, et ce même si c’est en sautillant par mégarde sur vos orteils pendant le tout premier live de Justice, et franchement y’avait de quoi être excité.

3) Je suis passée devant un Hôtel qui s’appelait «Hotel California» et j’ai sincèrement envie de croire que c’est le même que celui de la chanson de Eagles .

4) Au lieu de s’enfermer dans un club enfumé, au hasard le Paris Paris, ou la Scala comme demain, les californiens eux, préfèrent se la péter au bord d’une piscine, open bar en bikini les pieds dans l’eau. Moi je dis on devrait faire ça plus souvent. Dommage, chez nous il ne fait pas 40° à l’ombre au mois d’avril…

5) J’ai assisté au concert événement de Rage Again The Machine, qui se reformait pour l’occasion. Il y avait quelque chose comme 45 000 personnes à côté de moi. Ces 45 000 personnes ont sûrement pensé la même chose que moi au même moment : Zack de la Rocha a un peu forci mais quand même, il a toujours la pêche !

Et voilà. En cadeau une petite video du Ed Rec crew à la fête du magazine Anthem, de qualité moyenne car faite par moi même, mais de quoi vous donner un aperçu.

Pendant ce temps je vais défaire ma valise, remettre mon maillot de bain dans mon armoire et ranger ma crème solaire. Snif.

T'es chiante avec ton BOUMBOUM



pic by Gromain peut être

Lundi soir Gromain me reprochait de ne pas suffisament écouter de Rock. Ouais, Gromain c'est un vrai geeky-rocker de 2007, le genre à te laisser des commentaires que seuls les quelques avertis, et encore, peuvent comprendre. Alors certes, je ne me sens pas vraiment dans mon élément au Truskel pour boire des bières, certes, ma culture en la matière est très limitée, mais parfois, lorsque des copains de STUCK IN THE SOUND, NELSON, se font remixer par DATA, je me sens une âme de Pete Doherty....j'irais presque me frotter les fesses au sol du Truskel, tu vois, t'es content?

J'entends déjà les "bouh" et les "mouarf", les "nan mais n'importe quoi" et autres railleries. Mais voilà, j'ai envie d'être rock aujourd'hui, même si c'est pour de faux.


Et pour rester dans le "je remixe du rock je suis cool", encore une petite merveille de notre copain DON RIMINI, oui tu sais, celui dont on aimerait que RISE sorte le tube LET ME BACK UP parceque Merde, un potentiel pareil doit être utilisé.


Je rate le concert de THE WHITEST BOY ALIVE et je suis un peu triste, mais il me reste un peu de Oreos.

Et ton Papa, il est dans la salle?



pic from VICE

Alexander Ridha (alias BOYS NOIZE) en fait, c'est un peu notre Jacques Martin de l'éléctro nouvelle formule. Un de ces producteurs/directeurs de labels encore accessibles, de ceux qui répondraient presque tout le temps à tes messages sur Myspace, et pas seulement pour te dire "hé mec, jte mets sur la liste +2 et un tee-shirt de côté OK?". BOYS NOIZE écoute, Boys Noize conseille, et Boys Noize Records signe HOP.


Allez savoir comment Alexander choisit ses petits protégés, moi je me dis qu'une BOYS NOIZE Academy ce serait chouette.
Je ne vais pas vous resortir le couplet quelque peu désuet sur les Ptits Pilous, la Corse, le soleil, et les résultats d'un buzz plutôt bien manié, autour d'un tube que nous avons tous aimé (ndlr Jolie Fille). LES PTITS PILOUS, affaire classée.

Et voilà que ce cher ALexander continue de kiffer la France, les ptits jeunes et les coloris crayolas.

Je me réjouis déjà lorsque mon copain Gilles de SEXEE, m'apprend que son groupe DARMSTADT est lui aussi promis à un destin au sein de la BN-Academy, d'abord remixé par Alex lui-même puis signé, avec un maxi à venir.

Et puis, en geekant passivement ce mercredi matin, je découvre que le dernier en liste est le jeune Bordelais STRIP STEVE, déjà croisé plusieurs fois entre mon sud-ouest natal et Paris, m'éclatant en finale d'une Ipod Battle comme son copain BOBMO...les dj's finissent toujours par gagner contre les poufs.

En attend les EP, on écoute les MSP:


Alors toi aussi, jeune, envoie des remixs de Leslie à la BN Academy, tu deviendras le Timbaland de demain.