From Paris to Berlin

Perdue dans Berlin, à Kottbusser Tor, tu te sens seule très vite ; non pas parce que tu ne connais personne, non pas parce que tu ne parles pas la langue, mais parce que les trottoirs sont grands et les rues, vides. Tout le monde est au chaud, au Schwarz Café, sirotant un gluwine ou une Helles, discutant en turc, en allemand, en anglais ou en russe. L'ambiance est sereine dans cette ville multi-ethnique qui respire l'Art. Au centre ville, à Potsdamer Platz, les immeubles ultra-modernes jouxtent des squats underground devenus galerie d'Art.

(café-squat-galerie Zapata)

Sur la place, se dresse une église dévastée, vestige d'une horreur que quelques pièces du Mur rappellent encore. Partout, partout, partout, cette mélodie électronique, entêtante, épurée, à l'image de cette capitale : la minimale libère les esprits. A la TV, du cul ; dans les clubs, beaucoup de drogue ; dans les rues, des bières à la main ; sur les murs, des tags crient et un peu partout, de la weed.

At the Week End, le clubbing se fait dans un building et la foule danse en regardant les lumières de la ville, depuis le 15ème étage. Tout semble possible dans cette ville décomplexée en pleine mutation, où les prix sont bas et les espaces, immenses.

(vestiges du Mur, en pleine modernité)

Finalement, ce que tu ressens dans la grandeur de la ville, ce n'est pas de la solitude mais bien la sérénité d'une ville en pleine épanouissement.

Minilogue - The Leopard (Extra weilt remix)


Pour aller plus loin : Un Français à Berlin